Ben se réjouissait à l’idée que sa jument préférée soit tombée enceinte. Son enthousiasme était d’ailleurs très justifié puisqu’il pouvait tirer beaucoup d’argent d’un poulain en tant qu’éleveur. C’est en tout cas ce qu’il peut espérer si ce poulain ne naît pas avec de sérieux problèmes de santé. Ben n’attendait plus que le jour où sa jument allait mettre bas, mais sa joie est passée à la confusion lorsqu’il a constaté le jour venu que celle-ci refusait d’accoucher. Un vétérinaire a été contacté pour faire une échographie sur la jument, et ce qu’il a découvert l’a convaincu d’appeler la police.
Qu’a-t-il pu se passer avec cette jument ? Il faut revenir au début de l’histoire pour le comprendre.
Ben voulait que Félicia lui donne un autre cheval
Ben est propriétaire d’une jument nommée Félicia depuis plusieurs années. Elle lui a déjà donné un poulain dans la foulée, mais il voulait en avoir un deuxième. Il faut dire que les chevaux mettent plus de temps que les humains à achever une grossesse, avec 11 à 12 mois d’attente avant de mettre bas.
Ben était bien conscient d’un tel délai et avait besoin que Félicia tombe enceinte aussi vite que possible après son dernier accouchement, de sorte qu’il n’attende pas trop longtemps pour agrandir son élevage. La tâche de mettre sa jument enceinte se révélait cependant assez fastidieuse.
Il n’était pas facile de féconder la jument
Ben voulait recourir aux services d’un praticien pour réaliser une fécondation dans les règles sur sa jument. Il lui était cependant difficile de trouver un tel expert, et ce après des mois de recherche. Il a alors remis ses idées en cause et a pensé qu’acheter un cheval était peut-être une meilleure option.
Une lueur d’espoir a cependant fini par apparaître après plusieurs mois lorsqu’un expert l’a contacté. Ce dernier avait un planning restreint, mais a pu tout même achever la fécondation de Félicia au bout d’une semaine. Ben était ravi de la situation et attendait le jour de l’accouchement avec impatience.
La jument attendait un nouveau poulain
Il a été difficile de féconder Félicia, mais la démarche a fini par être fructueuse pour Ben. La jument était tombée enceinte, et le vétérinaire qui a permis ce résultat est revenu une semaine après pour effectuer une échographie. Aucun détail inquiétant n’a d’ailleurs été révélé à cette occasion.
Félicia s’est néanmoins comportée d’une manière toujours plus étrange en passant d’une semaine à une autre. Elle manquait de sommeil et n’avait plus l’énergie de se balader en dehors de l’écurie. Tous ces changements avaient de quoi soulever des inquiétudes chez Ben. Ce dernier pensait néanmoins que la situation allait finir par s’arranger au bout de quelques semaines.
Ben avait déjà tout planifié pour l’accouchement
Ben a été très méticuleux dans la préparation du jour où sa jument allait mettre bas. Il a bien nettoyé la grande et a libéré son propre emploi du temps pour rester au chevet de Félicia le jour venu. Toute sa planification a néanmoins été compromise au dernier moment par l’attitude de la jument.
Félicia refusait en effet au moment venu de mettre son poulain au monde. Ben en était très surpris et a aussitôt appelé une vétérinaire. Cette dernière a demandé à Ben de fournir une description détaillée de la situation. Elle lui a ensuite donné pour consigne d’étirer la jument au sol.
L’estomac de Félicia avait une partie enflée
Ben a pu étirer Félicia au sol comme l’avait suggéré la vétérinaire. Il n’était cependant pas au bout de ses peines, car la vétérinaire allait maintenant le guider au téléphone pour l’examen de la jument. Elle lui a notamment demandé de faire passer sa main sur un point spécifique du ventre de Félicia.
Ben est alors surpris de ressentir une sorte de bosse sur la zone que la vétérinaire lui avait demandé de toucher. Il a examiné Félicia à maintes reprises durant les mois qui ont précédé l’accouchement, mais n’a pourtant jamais noté la présence de cette bosse. Il n’avait d’ailleurs aucune explication à ce sujet sachant que la première grossesse de Félicia s’était déroulée sans encombre.
Ben n’était pas rassuré par le bilan de la vétérinaire
Un obstacle s’était ajouté à l’accouchement de Félicia avec la présence d’une bosse sur son estomac. Ben avait de sérieux doutes sur la réussite du processus. Les réponses fournies par la vétérinaire au regard de la situation n’allaient pas d’ailleurs l’aider à dissiper ses inquiétudes à ce moment-là.
La vétérinaire a en effet indiqué avec un ton assez sérieux que Félicia rencontrait des complications dans son accouchement. Elle a poursuivi ses explications en indiquant que Félicia devait subir une échographie dans l’immédiat. Ben se demandait comment un tel examen pouvait être pratiqué dans la mesure où le cabinet de la vétérinaire était assez éloigné de son ranch.
Ben a demandé à un ami d’aller récupérer la vétérinaire
Ben devait réfléchir à une solution pour amener la vétérinaire jusqu’au ranch. Cette dernière devait notamment arriver à bout du trafic en ville avant de parcourir des kilomètres jusqu’à sa propriété. Ben ne pouvait pas aussi aller récupérer la vétérinaire, car il devait rester au chevet de sa jument.
C’est alors qu’il a eu l’idée de contacter l’un de ses amis pour aller chercher la vétérinaire à son cabinet. L’avantage de cette solution est que la personne en question possédait une moto. Il pouvait ainsi traverser plus rapidement le trafic en ville pour amener le vétérinaire à temps jusqu’au ranch.
La vétérinaire a trouvé Félicia presque immobile en arrivant
Ben a eu une bonne idée en demandant à son ami d’aller chercher la vétérinaire en moto. Ils ont pu en effet arriver en quelques minutes jusqu’au ranch. Il n’était pas néanmoins sorti du tunnel dans la mesure où Félicia était presque incapable de bouger au moment où la vétérinaire est arrivée.
La vétérinaire a demandé à s’approcher de Félicia pour procéder à quelques examens superficiels. Elle a constaté à cette occasion que la jument était très agitée, et ce alors qu’elle n’a pas encore commencé à la toucher. Ben était pourtant présent à son chevet pour la calmer durant l’examen.
Ben ne pouvait plus calmer Félicia par sa présence
Ben était propriétaire de Félicia depuis des années et avait nourri une grande complicité avec elle dans la foulée. Il savait comment apaiser sa jument lorsqu’elle était nerveuse, et la solution se résumait parfois à sa seule présence. C’est pourtant un constat bien différent qu’il a eu ce jour-là.
Félicia refusait de se calmer bien que Ben fût à son chevet. La vétérinaire avait pourtant besoin que la jument reste immobile pour la suite de l’examen. Elle en est venue à la conclusion que l’injection d’un sédatif était la seule option à ce stade pour immobilier Félicia, et la tâche n’allait pas être facile.
Le sédatif n’a pas suffi à calmer la jument
La vétérinaire avait décidé d’administrer un sédatif à Félicia pour la calmer. Elle a demandé à Ben et son ami de tenir la jument pendant qu’elle préparait le sédatif. Un grand suspens planait ensuite dans la grande alors que la vétérinaire injectait le sédatif dans le corps de la jument.
Tout le monde a espéré à ce stade que Félicia ait fini par reprendre son calme. Le sédatif ne semblait pas cependant avoir d’effets sur elle et son agressivité ne faisait qu’augmenter. Ben ne savait plus quoi faire à ce stade, mais la vétérinaire avait cependant réfléchi à une autre solution.
Une méthode plus risquée était envisageable
Le sédatif injecté était insuffisant pour calmer Félicia, mais la vétérinaire n’était pas pour autant à court d’options. Elle pouvait encore apaiser la jument en utilisant un sédatif plus lourd. Le souci avec cette approche est qu’elle pouvait compromettre la survie de Félicia comme de son poulain.
La vétérinaire ne pouvait pas d’ailleurs accomplir une démarche aussi risquée de sa seule initiative. La décision revenait avant tout à Ben étant donné qu’il s’agissait de sa jument. Ben n’était pas plus à l’aise à l’idée de prendre une telle décision, mais devait faire de son mieux pour le bien de Félicia.
Ben était confronté à un choix des plus difficiles
Ben se retrouvait face à un sérieux dilemme sur la suite à donner au traitement de Félicia. Il pouvait choisir de ne pas faire administrer de sédatifs à sa jument pour ne pas risquer de la perdre. Il serait pourtant difficile pour la vétérinaire de la traiter dans ces conditions eu égard à son agressivité.
L’autre solution était d’autoriser l’usage de sédatifs lourds sur la jument. La vétérinaire pourrait ainsi traiter plus facilement la jument bien que cette dernière puisse ne pas survivre à l’injection. Ben a réfléchi à la question pendant plusieurs minutes avant d’arriver finalement à une décision.
Des sédatifs lourds sont utilisés sur la jument
Ben a pesé le pour et le contre quant aux solutions qui lui étaient présentées dans le traitement de Félicia. L’état de la jument soulevait certes une certaine urgence, mais Ben devait néanmoins bien réfléchir à la décision à prendre, car aucun retour en arrière n’était possible une fois son choix établi.
Il a alors choisi l’option la plus évidente dans cette situation, à savoir calmer Félicia à travers l’usage de sédatifs lourds. Ben voulait rester près de sa jument par la suite, mais la vétérinaire avait insisté pour qu’il s’éloigne, car elle avait besoin d’espace pour procéder à l’injection.
Félicia s’agitait à cause de la douleur qu’elle ressentait
La vétérinaire a cru au début que Félicia s’agitait autant à cause de la pression de l’accouchement. Une telle réaction n’est pas exclusive aux animaux, mais peut également être constatée auprès des femmes enceintes. C’est d’autant plus vrai lorsqu’elles accouchent en voie basse.
Les circonstances derrière cette attitude nerveuse étaient néanmoins plus délicates que la jument le laissait paraître. La vétérinaire avait en effet constaté que la jument était prise de grandes douleurs, lesquelles ne semblaient pas d’ailleurs être liées à des contractions. Le diagnostic de la vétérinaire tendait plutôt vers la bosse que Ben avait ressentie lors de l’examen initial.
Le sédatif lourd a pu être administré avec succès
La vétérinaire a pu administrer le sédatif lourd à Félicia sans trop de difficultés. Cela n’a pas de quoi surprendre puisqu’elle a appris à gérer des animaux nerveux durant la formation à son métier. La première dose de sédatif injecté à la jument avait aussi un peu aidé la vétérinaire dans sa démarche.
La deuxième injection semblait en outre avoir fourni les résultats attendus par Ben et la vétérinaire. La jument s’était en effet calmée en seulement quelques secondes après que le sédatif ait été administré. La vétérinaire pouvait alors procéder à la suite de la procédure médicale sur l’animal.
La jument n’était pas dans une bonne position pour l’échographie
Le sédatif lourd a agi dans l’immédiat pour calmer Félicia, comme l’espérait la vétérinaire. La jument n’était pas pour autant tirée d’affaire, car la vétérinaire avait seulement réussi à la calmer à ce stade. Elle devait encore identifier la nature de la bosse à l’estomac de Félicia en réalisant une échographie.
La mise en œuvre de l’échographie avait cependant posé problème, et notamment parce que la jument n’était pas dans une position adaptée à la réalisation de cet examen. La vétérinaire avait besoin de bouger Félicia pour réaliser l’échographie, mais elle ne pouvait pas le faire seule. Elle a donc demandé à Ben de revenir dans la grange pour l’aider à pratiquer l’échographie sur Félicia.
Ben pouvait ressentir l’inquiétude chez la vétérinaire
Ben pensait jusqu’alors qu’il était le plus inquiet concernant la situation de Félicia. Il a néanmoins constaté que la vétérinaire avait un air plus sérieux à mesure qu’elle progressait avec l’échographie. Ben se disait qu’elle avait sûrement identifié un problème assez grave au cours de ses analyses.
Il se demandait alors s’il était possible d’interroger la vétérinaire sur les raisons de ses inquiétudes, mais cette idée n’a fait que lui traverser alors qu’il la regardait travailler. Ben n’avait pas besoin d’être télépathe pour comprendre que la vétérinaire ne voulait pas être distraite durant l’examen. Il pouvait attendre qu’elle ait fini l’échographie pour lui poser ses questions.
La vétérinaire demande à passer un appel après l’examen
L’échographie de Félicia a duré assez longtemps, mais Ben est resté patient et se disait que l’attente en valait la peine. La vétérinaire n’a pourtant pas partagé ses constatations à Ben au terme de cet examen. Elle s’est contentée de lui dire qu’elle devait passer un appel téléphonique dans l’immédiat.
Ben a attendu plusieurs minutes que la vétérinaire ait terminé son coup de fil. L’attente semblait néanmoins en valoir la peine, car elle affichait un visage moins inquiet à son retour. Ben se disait qu’elle avait peut-être de bonnes nouvelles à lui donner sur la façon d’aider sa jument à mettre bas.
La jument de Ben avait besoin de repos
La vétérinaire avait de nouvelles informations à partager sur le traitement de Félicia après son coup de fil. Elle a d’abord expliqué que la santé de Félicia et du poulain qu’elle portait en elle n’était plus à craindre. Ces premières explications avaient suscité un grand soulagement chez Ben.
L’accouchement ne pouvait cependant pas se poursuivre dans l’immédiat. La vétérinaire a en effet expliqué dans la foulée que Félicia devait prendre du repos avant de continuer à mettre bas. Elle a aussi demandé à Ben de l’accompagner jusqu’au domaine principal de sa propriété pendant que la jument se reposait. Il ne savait pas à ce moment que la vétérinaire avait d’autres plans à son égard.
Des sirènes ont retenti en direction de la propriété
Ben a accepté de laisser sa jument prendre du repos dans la grande, comme l’avait demandé la vétérinaire. Il a aussi accepté de recevoir la vétérinaire dans sa maison en pensant qu’ils allaient discuter de Félicia. La situation a néanmoins pris une tournure qu’il n’avait pas du tout prévue.
Ben entendait des sirènes depuis sa propriété. Celles-ci semblaient d’ailleurs s’intensifier chaque seconde, comme si des véhicules de polices se dirigeaient vers son ranch. Ben a ensuite été choqué de voir les voitures de police s’arrêter en urgence sur le terrain devant sa maison. Il n’avait pas le souvenir d’avoir appelé la police et se demandait pourquoi ils étaient venus chez lui.
La vétérinaire a contacté les policiers au téléphone
C’est à l’initiative de la vétérinaire que les policiers sont venus chez Ben ce jour-là. Ce dernier a alors recollé les morceaux du puzzle dans sa tête. La vétérinaire ne s’était pas mise à l’écart il y a quelques minutes pour appeler un autre confrère et lui demander conseil sur le traitement de Félicia.
Le coup de fil passé par la vétérinaire après l’échographie pratiquée sur Félicia était en effet destiné aux policiers. Ben se demandait alors pourquoi la vétérinaire aurait eu besoin de la police pour procéder à l’accouchement de Félicia, et la réponse n’allait pas manquer de le surprendre.
Le traitement de Félicia nécessitait un sédatif plus puissant
La police avait bien été contactée ce jour-là par la vétérinaire après que cette dernière ait examiné la jument. Leur intention n’était pas cependant d’appréhender la jument d’une quelconque manière. Ils s’étaient en effet rendus au ranch en tant que renforts pour l’accouchement du poulain de Félicia.
La vétérinaire n’avait pas besoin d’être assistée par les policiers eux-mêmes pour le traitement de Félicia. Elle devait seulement leur emprunter de l’équipement afin de faciliter la prise en charge de la jument. La suite de l’accouchement exigeait notamment que Félicia soit totalement endormie, et la police pouvait fournir un sédatif assez puissant pour placer la jument dans cet état.
Félicia devait être opérée par la vétérinaire
Ben ne comprenait pas pourquoi la vétérinaire devait administrer un sédatif encore plus puissant pour les besoins de l’accouchement de Félicia. Cette dernière semblait en effet être très calme après avoir reçu une autre dose de sédatif puissant quelques heures auparavant.
La vétérinaire avait néanmoins élaboré un nouveau plan concernant la façon d’aider Félicia à mettre bas, et celui-ci impliquait une opération. Une telle démarche implique des incisions d’une grande précision, et il est difficile de satisfaire à de telles exigences si la jument ne reste pas immobile. La vétérinaire avait besoin d’un sédatif aussi puissant que celui de la police pour avoir un tel résultat.
Les policiers avaient quelques questions à lui poser
Ben avait cru que les policiers quitteraient sa propriété après avoir fourni le sédatif à la vétérinaire pour l’opération de Félicia. Ils ont néanmoins demandé par la suite à avoir une discussion avec Ben, tout en lui indiquant que celle-ci était en rapport avec l’accouchement de sa jument.
Aucune théorie ne venait à l’esprit de Ben pour expliquer pourquoi les policiers avaient besoin de s’entretenir avec lui ce jour-là. La vétérinaire avait déjà expliqué qu’ils étaient venus pour lui apporter un sédatif adapté à l’opération de Félicia. Ou peut-être y avait-il des détails de la conversation entre la vétérinaire et les policiers qui n’ont pas été révélés à Ben ?
Les questions des policiers étaient assez étranges
Les policiers ont posé des questions assez banales au début de l’interrogatoire. Ils voulaient en outre avoir des détails sur l’identité de Ben ou la façon dont il gère son ranch. Ben a néanmoins constaté au fil de la discussion que les questions posées étaient de plus en plus étranges.
Il a dû notamment expliquer aux policiers que Félicia a été fécondée grâce à un spécialiste en plus de leur fournir son identité. Ben a aussi indiqué que sa rencontre avec ce praticien était assez inopinée et qu’il a néanmoins effectué une vérification de ses antécédents criminels avant de le recruter. Il pensait alors avoir agi en toute légalité, mais les policiers allaient remettre ses convictions en cause.
Ben était dans l’ignorance quant à la réalité de sa situation
Ben avait répondu jusqu’alors à toutes les questions posées par les policiers par rapport à la fécondation de Félicia sans omettre un seul détail. Il voyait cependant à leurs expressions que la situation était loin d’être résolue, et ne voyait pas en quoi le problème pouvait se rapporter à lui.
Il faut dire que les policiers ne cherchaient pas vraiment à établir la culpabilité de Ben à travers les questions posées. Leur attention était plutôt dirigée vers la personne qui a conduit à toute cette situation. Il s’agit notamment du praticien que Ben a engagé pour la fécondation de sa jument.
Le praticien derrière la grossesse de Félicia était un criminel
Ben ne pensait pas du tout à ce moment-là que le praticien qu’il a recruté pour aider Félicia à tomber enceinte pouvait avoir des problèmes avec la justice. La fécondation s’était déroulée en toute légalité et il avait des documents pour le prouver, mais les policiers avaient une autre opinion à ce sujet.
La situation a notamment pris un revirement des plus inattendu lorsque les policiers lui ont présenté une photo du spécialiste avec lequel il avait pris contact. Ben n’en croyait pas ses yeux et comprenait avec effroi que ce praticien était recherché par la police, mais il n’était pas au bout de ses peines.
La bosse sous l’estomac de Félicia était une puce médicale
Ben n’avait pas réalisé à l’époque où il a pris contact avec le praticien que ce dernier n’était pas ce qu’il prétendait être. Cet homme avait l’expertise d’un médecin vétérinaire, mais ses motivations n’étaient pas bénignes. Il utilisait en effet les animaux comme cobaye pour des pratiques illégales.
L’escroc a notamment fait installer une puce médicale dans le ventre de Félicia après l’avoir fécondée. C’est cette puce que la vétérinaire a identifiée durant l’échographie en passant sur la bosse que Ben a ressentie en touchant l’estomac de Félicia. La vétérinaire était au courant de l’enquête menée par la police sur le faux praticien et les a aussitôt appelés en rapport à cet indice.
Félicia a accouché d’un poulain rare
L’opération de Félicia s’est déroulée sans encombre alors que Ben discutait avec les policiers. La vétérinaire a pu enlever la puce médicale et en a profité pour faire une césarienne et extraire le poulain dans la foulée. La vue du poulain l’a néanmoins amené à pousser un grand cri d’exclamation.
Ben et les policiers ont aussitôt accouru vers elle pour voir ce qui se passait. La vétérinaire leur a alors expliqué que Félicia avait accouché d’un poulain très rare et que sa vente pourrait rapporter beaucoup d’argent. Ben n’a cependant pas vendu le poulain en question. Il lui a donné le nom de Siempre et l’a gardé dans son écurie pour tenir compagnie à Félicia.